• Les ouvrages
mentionnés dans les sections a), b) et c) de cette liste ont un
caractère prescriptif.
Il n'est évidemment question ni de les apprendre par cœur ni
d'être en mesure de les restituer tels quels, mais bien de les
travailler de manière à être capable de s'y adosser
dans le cadre d'une argumentation personnelle. Et encore : il n'est pas
question de les posséder tous, mais d'en choisir au moins un
— et peut-être deux...— dans
chaque période historique. Une bonne connaissance d'au moins
trois de ces textes est donc obligatoire.
• Il ne faut par ailleurs pas oublier que la philosophie se réfère toujours à une réalité qu'elle décrit et dont elle cherche à déterminer le sens. Il faut du coup être capable et de décrire le réel que recouvre le langage (Qu'est-ce que parler, communiquer, convaincre ?), et de poser la ou les question(s) du sens des pratiques linguistiques (quel rapport au monde ou à la pensée le phénomène du langage implique-t-il ?). • À cet effet, les recherches peuvent être variées et approfondies par la lecture de travaux d'accompagnement, dont une liste réduite (indicative et non-exhaustive) se trouve en fin de bibliographie. GORGIAS, Éloge d'Hélène (in Les Présocratiques), accessible par ce lien PLATON, Gorgias et/ou Cratyle et/ou Lettre VII ARISTOTE, Rhétorique et/ou Métaphysique (livre Γ) ☛ Préférer si
possible la toute nouvelle édition G.F.-Flammarion (traduction
Duminil/Jaulin)
LUCRÈCE, De la Nature, livre V (vers 1028
sq.)b) Philosophie moderne et des Lumières MONTAIGNE, Les Essais ☛ Il n'y a pas de chapitre des Essais exclusivement
consacré au thème du langage, mais M. traite assez
abondamment de la question. On se reportera donc à l'article
«Parole» du Dictionnaire
de Michel de Montaigne (Sous la direction de Ph. Desan —
à consulter en bibliothèque) et l'on naviguera dans les Essais à partir des
références qui y sont données.
DESCARTES, Discours de la
méthode (V° partie) et/ou Lettres☛ Utiliser le recueil de textes
édité par
les P.U.F. (collection « Les grands textes ») —
à ne JAMAIS
citer comme tel ; on cite ainsi : Lettre
à XYZ du 01 janvier 2009.
HOBBES, Léviathan
(chapitres 3 à 5)LOCKE, Essai philosophique concernant l'entendement humain (III) LEIBNIZ, Nouveaux essais... (III) ☛ Leibniz discutant Locke en le
citant abondamment, il est à la rigueur possible de se contenter
de la lecture des Nouveaux essais…
ROUSSEAU, Essai sur l'origine des
languesHEGEL, Encyclopédie des sciences philosophiques, III (§ 462 sq.) c) Philosophie (à peu près) contemporaine FREGE, Sens et dénotation HEIDEGGER, Lettre sur l'humanisme ☛ La problématique
du langage est constitutive de la pensée de Heidegger et se
retrouve donc constamment dans ses textes. Parmi eux, on pourra choisir
de lire :
MERLEAU-PONTY, Phénoménologie
de la perception, 1ère partie, chapitre 6- dans Chemins qui ne mènent nulle part
: « Pourquoi des poètes ? » ou bien
encore « La
Parole d'Anaximandre »
- dans Acheminement vers la parole, on pourra choisir l'une ou l'autre des conférences reproduites par l'éditeur FOUCAULT, Les Mots et les choses, chapitre IV LÉVI-STRAUSS, Anthropologie structurale, chapitres III à V BENVENISTE, Problèmes de linguistique générale - tome 1 : II° partie,
chapitres 4, 5 et 6
- tome 2 : V° partie, chapitre 15 • Quelques lectures d'accompagnement Ernst CASSIRER, Essai sur l'homme Daniel BOUGNOUX, Sciences de l'information et de la communication (recueil de textes © Larousse, très bien fait — voir notamment les sections I et III, mais ne JAMAIS citer comme tel !) Frédéric NEF, Le langage, une approche philosophique (bibliographie très utile en fin d'ouvrage) MagPhilo (publication électronique du CNDP), n°9 consacré aux « Langages ». Sur le site de Jacques Darriulat, Maître de conférences à l'Université Paris IV - Panthéon Sorbonne, on trouvera une leçon tout à fait exemplaire sur « Philosophie et rhétorique ». Il est possible de compléter le travail en naviguant parmi les bibliographies attenantes à certains ouvrages mentionnés ci-dessus ainsi que par une fréquentation régulière de la Bibliothèque Sainte-Geneviève et de ses ressources informatiques. |